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Retour d’expérience

Journal d’un cartographe (février 2004)

lundi 8 mars 2004, par Denis Rebaud

Au début, il y a eu quelques ratés [2], mais avec un peu d’habitude, il est très facile de positionner le point de départ du texte. Pour cela, je projette mentalement l’image de la future branche sur le papier juste avant de commencer à écrire.

L’idée de projection convient particulièrement bien à ma façon de construire une carte : plutôt que de considérer la feuille de papier comme un plan en deux dimensions (a), je la perçois comme une fenêtre sur un monde en trois dimensions (b), d’où la vue en perspective avec deux points de fuite. Et comme je prend un malin plaisir à tordre mon écriture, c’est comme si les mots-clés épousaient une surface faite de trous et de bosses (c) comme dans le monde réel.

<MULTIVIEWER81|NOUVEAU|nom=cartes265>
<MULTIVIEWER81|PARAM|nom=cartes265|typegalerie=imagerotator>
<MULTIVIEWER81|PARAM|nom=cartes265|hauteur=250>
<MULTIVIEWER81|ADD|nom=cartes265|doc=265>
<MULTIVIEWER81|VOIR|nom=cartes265>

Pourquoi un tel plaisir à déformer les mots-clés ? Je me sens comme un sculpteur qui pétrit de la terre glaise pour lui donner forme. Ici, je m’approprie l’information en la transformant (littéralement en lui donnant une autre forme).

Mais il y a aussi une autre motivation : en donnant une forme unique à chaque branche et en lui associant inconsciemment l’émotion que je ressens en écrivant, les informations liées à la carte me reviennent plus facile à l’esprit quand je pense à la carte ou je la regarde.


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Portfolio


[2C’est surtout vrai pour les branches de gauche, car il n’est pas aisé de positionner correctement le début du texte. Il faudrait que j’essaie d’écrire à rebours en commençant par la dernière lettre, ce qui risque de demander plus d’efforts.